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Brad Pitt dans "Il était une fois à Hollywood".
Chroniques

Une palme pour Tarantino et quelques coups de griffe

Quel plaisir de vous retrouver,chers amis, après cet été brûlant où les salles de cinéma nous tendaient les bras (sic) pour nous offrir de la fraîcheur et des films.
Parasite

Pour débuter cette chronique, un petit flash-back s’impose car Cannes occupe encore nos écrans. Avec la palme d’or attribuée à Parasite de Bong Joon Ho, le cinéaste coréen chéri des festivals et des cinéphiles à la mode. La première partie très réussie, que l’on pourrait renommer  Les Pieds Nickelés chez les riches, se révèle drôle, enlevée et fort bien mise en scène…Et puis, patatras, on glisse dans un film gore, parfaitement ridicule, suivi d’un épilogue ahurissant…Alors, bravo Bong Joon mais Ho pour la suite.

Antonio Banderas dans « Douleur et gloire ».

Douleur plutôt que gloire

Pour Pedro Almodovar, cinéaste que nous chérissons, un prix s’imposait, ne serait-ce pour la régularité de son inspiration et la splendeur de sa réalisation. Mais là aussi, une césure s’opère dans Douleur et gloire car la douleur finit par prendre le pas sur la gloire, dans un film autobiographique, très centré sur la personne du maître.

Tarantinesque     

Enfin vint Tarantino, dont le nom seul est promesse de danse joyeuse et de régal cinématographique. Il était une fois à Hollywood est un monument de plaisir cinéphilique couvrant toute une époque du cinéma américain où Hollywood était synonyme de beauté, d’aventure, d’invention et de rythme… A travers les aventures de Di Caprio et de Brad Pitt, totalement revitalisés, on part du western, genre cinématographique par excellence, pour arriver à un règlement de compte salutaire contre la clique Manson…Sans compter un duel homérique entre Bruce Lee et le brave Brad….Dès le début du film, nous sommes emportés par la virtuosité de Quentin qui nous scotche à nos fauteuils pendant 2h45 et, quand les lumières se rallument, on a qu’une envie, c’est de revoir ce monument de Cinéma

Spiderman et le bonnet d’âne

Un mot, quand même, pour signaler la réussite de Nevada de Laure Clermont-Tonnerre qui nous offre un western moderne où des prisonniers se ressourcent grâce aux chevaux…Un grand coup de Stetson à Matthias Schoenaerts, acteur qui emporte le film.

Nevada.

Et puis un souhait, ne plus aller voir les films Marvel qui sont la honte du 7ème  Art, si toutefois on peut les classer dans cette catégorie. Scénarios nullissimes, images de synthèse d’une rare laideur et acteurs qui viennent  cachetonner sans pudeur…Notez le dernier avatar où je me suis perdu : Spiderman far from home …Surtout qu’il y reste. Excellente rentrée à vous tous et bon Tarantino

 

 

À propos de l'auteur

Roger Herzhaft

Né à Strasbourg, il a exercé la profession d'opticien, passionné depuis toujours par le 7ème Art. Arrivé à Clermont-Ferrand en 1992, il fonde alors le "Cercle des Amis du cinéma" qu'il dirigera jusqu'en 2016,en tant que président. A animé ‌des émissions de télé et radio sur Clermont-Première, Radio Nostalgie et Radio France Bleu Pays d'Auvergne. Il aime en particulier le Western, Hitchcock, Truffaut, Steven Spielberg.

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