Accueil » TGV : l’espoir fait vivre
TGV / Photo SNCF
Photo SNCF
Vie publique

TGV : l’espoir fait vivre

Le "serpent de mer" du TGV entre Paris et Lyon via Orléans et Clermont, le POCL, ressurgit. Alors que le dossier est théoriquement gelé jusqu'en 2028, une nouvelle étude va être menée, cette année, pour la modique somme de 500 000 euros.

Accepter et renoncer n’est manifestement pas dans l’ordre des choses au sein des instances politiques. En 2018, la SNCF avait très clairement enterré le projet POCL, Paris Orléans, Clermont, Lyon pour des questions évidentes de rentabilité. Alors que le Conseil d’Orientation et d’Infrastructures avait annoncé une « éventuelle » réouverture de ce dossier en 2028, pour faire face à une potentielle saturation de la ligne actuelle de TGV Paris-Lyon en 2038, on apprend aujourd’hui, malgré cet hypothétique calendrier, qu’en 2022, la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement de Clermont-Ferrand doit coordonner une « tierce expertise » pour définir, encore une fois, les avantages et les inconvénients des différents tracés.

Une étude à  500 000 euros

Cette nouvelle expertise devrait coûter 500 000 euros, pris en charge à 50% par l’état et 50% par les quatre régions concernées, la Région Centre-Val de Loire prenant à sa charge une plus grosse part de 100 000 euros. Interrogé par France Bleu Orléans, son vice-président en charge des transports a déclaré :  « Cette expertise arrive peut-être un peu retard, mais elle sera éclairante sur les avantages et les inconvénients des différents tracés ; si un jour le projet est relancé, nous serons en mesure de dire : Voilà les conclusions de l’expertise, voilà nos conclusions. Il est important d’aller au bout des choses. » L’espoir fait vivre, mais dans la mesure où cette nouvelle ouverture de dossier va coûter un demi-million d’euros, les citoyens sont en droit de s’interroger sur l’intérêt d’une nouvelle étude pour un projet « gelé » qui, il y a dix ans, avait déjà été estimé à 13 milliards d’euros. Les élus écologistes de leur côté prônent la modernisation des lignes afin d’arriver à des temps de trajets « acceptables » (comme c’est la cas pour Clermont-paris) mais aussi pour éviter le massacre en règle de la nature que représente la création d’une ligne TGV.

À propos de l'auteur

7 Jours à Clermont

La rédaction de 7 Jours à Clermont est composée de journalistes professionnels locaux. 7 Jours à Clermont, média web entièrement indépendant, a la volonté de mettre en exergue l’activité et les événements marquants des 7 jours à venir dans la métropole clermontoise.

Commenter

Cliquez ici pour commenter

Sponsorisé

Les infos dans votre boite

Sponsorisé