Pour finir en beauté cette année 2019 et faire un saut dans l’espace, rien de plus tonique que de s’envoler avec les personnages anciens et nouveaux de la saga Star wars. Il faut dire que votre chroniqueur avait détesté l’épisode précédent, plutôt convenu, et surtout réalisé avec lassitude par Rian Johnson. Cette fois, c’est de nouveau J.J. Abrams qui dirige cette Ascension de Skywalker et on peut dire qu’il y met toute son énergie. Disciple de Spielberg, qui nous avait déjà donné l’excellent Super 8 et un Star Trek tout neuf en 2009, Abrams réhabilite le serial dans toute sa vivacité et son rythme pour nous transformer à nouveau en fans de la saga… Les apparitions de Harrison Ford, et des autres anciens protagonistes de l’histoire, ne font qu’ajouter au plaisir de voir les nouveaux héros que sont Oscar Isaac, Daisy Ridley ou Adam Driver, échappé des films psychologiques de Noah Baumbach. Ajoutons qu’il ne sert à rien de raconter le film, il convient de le déguster comme une bonne bouteille de champagne.
Dans les années 50
Brooklyn Affairs d’Edward Norton est un polar nostalgique qui nous replonge dans les années 50 qui avaient magnifié le film noir. L’originalité de ce film repose sur le personnage principal, un détective privé, affligé du syndrome de la Tourette, qui va enquêter sur le meurtre de son mentor et ami Frank Minna, incarné trop brièvement par Bruce Willis. Norton qui est le détective privé et le réalisateur, fait preuve de talent dans la construction de son film et dans l’atmosphère qu’il sait recréer à merveille. A signaler la présence d’une superbe actrice qui fera parler d’elle : Gugu Mbatha-Raw.
Passons rapidement sur Les envoûtes de Pascal Bonitzer et sur Notre Dame de Valérie Donzelli, qui nous avait pourtant emballés avec son premier film La guerre est déclarée. Ces réalisateurs talentueux n’ont pas trouvé les sujets qui avaient fait leur force jadis… Cette fois, Donzelli s’escrime à retrouver l’air joyeux des débuts de la Nouvelle Vague et n’y parvient pas.
Déroutant et séduisant
Enfin, la surprise du mois provient d’un polar classique, mais plein de surprises, de Rian Johnson, plus à l’aise dans A couteaux tirés que dans les sagas intergalactiques. On y trouve un Daniel Craig en pleine forme, bien plus décontracté que dans les James Bond qu’il fait bien de quitter. Le film est un jeu de cluedo qui déroute sans cesse le spectateur pour mieux lui faire apprécier un final aux petits oignons…Saluons ici la performance de Christopher Plummer, toujours épatant, qui nous rappelle, avec émotion, ses débuts dans le chef d’œuvre de Nicholas Ray : La forêt interdite.
Et puis comme l’année 2020 pointe son nez (Deux fois vingt,c’est une sacrée note), je vous présente mes vœux les plus cinéphiliques de santé etc etc…
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