Il est certes le premier Français au classement général, occupant la 11e place à 3’29 d’Egan Bernal, lancé, à 24 ans, vers son second succès dans un grand tour. Mais pour l’heure, sa prestation en demi-teinte au Giro est loin de correspondre aux espérances de Romain Bardet. Lors de l’étape toscane, empruntant les « chemins blancs », le leader de l’équipe DSM a concédé près de 2 minutes sur le Colombien, habillé de rose. Elles vont peser lourd dans la balance alors que se profilent les pentes les plus sévères, dès ce samedi, avec l’escalade du terrible Monte Zoncolan et ses passages à plus de 20%, dans la région du Frioul- Vénétie, dont un dernier kilomètre à 14,7% de moyenne. Au sommet, à 1750 mètres d’altitude, des températures de l’ordre de 3 à 5° sont attendues.
Bernal au-dessus du lot
La semaine prochaine, dans les Alpes ( avec les redoutables Giau, Pordoï et Paso San Bernardino entre autres), promet aussi beaucoup, même si Bernal pourrait prendre un avantage décisif dès aujourd’hui. Romain Bardet est bien décidé à « se concentrer sur les opportunités à venir » lors d’étapes qui conviendront à ses qualités de grimpeur. On saura rapidement, désormais, si une place sur le podium reste envisageable ou s’il devra se contenter de viser une victoire d’étape. Le maillot rose, lui, semble d’ores et déjà inaccessible…
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