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Pascal Barreyre compte 8000 montagnes à son palmarès.
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Les mille puy de Dôme de Pascal Barreyre

Ce samedi, le Clermontois grimpera pour la millième fois jusqu'au sommet du "Géant des Dômes" avec ses 1465 mètres d'altitude. Un terrain idéal d'entraînement pour ce "montagnard" inlassable.

La montagne est son élément. Pascal Barreyre compte à son palmarès quelques-uns des mythiques sommets d’Europe, d’Amérique du sud, d’Afrique ou d’Asie. De jolis spécimen qui évoquent seulement de belles images immaculées et lointaines pour le commun des mortels : Kilimandjaro, Sajama, Antofala,  Mont Ararat… « J’ai aussi connu quelques échecs, en Asie en particulier et parfois d’un rien. Ce fut le cas au Kun, dans l’Himalaya indien, et au Pic Lenine au Kirghizistan. Mon plus haut sommet, à ce jour, reste le Sajama (6550 m.) mais j’ai déjà atteint l’altitude de 6850 m. » explique le Clermontois.

« Une vraie montagne »

Il avoue avoir gravi 8000 montagnes dans le monde entier (sauf en Océanie) et ne se lasse pas des sensations de la verticalité. « Ca m’a pris très jeune, je ne saurais vraiment expliquer pourquoi, ni comment. C’est en tous cas quelque chose d’éminemment personnel, de viscéral, d’intégré à mon existence. »

Samedi prochain, le Clermontois va reprendre de la hauteur. Une hauteur toute relative, presque rien pour lui qui a gravi les pentes du Parinacota  … Ce jour-là, il fera en effet l’ascension du… puy de Dôme, ce « talus » qui domine Clermont avec sa modeste altitude de 1465 mètres…Une broutille.  « Ca n’est pas tout à fait exact » s’insurge pourtant Pascal Barreyre. « Le puy de Dôme est une vraie montagne, avec des conditions climatiques parfois sévères. Je l’ai vu avec des couloirs de neige. ». Toutefois cette modeste ascension ne sera pas tout à fait comme les autres : ce sera en effet la millième fois qu’il gravit le « Géant des Dômes ». Un petit géant qu’il a grimpé par tous les côtés, toutes les faces et dans toutes les conditions. « La première fois, j’avais tout juste 13 ans. A l’époque, on montait jusqu’à la tour des télécommunications. Puis, au fur et à mesure, ce que j’appelle le sommet légal s’est abaissé, les grillages militaires ont gagné du terrain… » regrette-t-il.

Un terrain d’entraînement

Pour cet homme d’affaires clermontois, le puy de Dôme est avant tout un terrain d’entraînement. C’est là qu’il prépare ses futures ascensions, ses prochains départs vers des sommets beaucoup plus élevés, des contrées beaucoup plus lointaines. « Je grimpe le puy de dôme soit en randonnée, soit de façon sportive avec des montées chronométrées. Il m’arrive de le gravir huit fois d’affilée… » avoue-t-il. Certains pourraient en être dégoûtés, lui au contraire affirme son amour pour « cette belle montagne que je peux voir de chez moi… » Un amour mille fois réinventé.

 

À propos de l'auteur

Marc François

A débuté le métier de journaliste parallèlement sur une radio libre et en presse écrite dans les années 80. Correspondant de plusieurs médias nationaux, rédacteur en chef de l’hebdomadaire Info Magazine (Clermont, Limoges, Allier) pendant 9 ans, il a présidé le Club de la Presse Clermont-Auvergne entre 2009 et 2013. Il est l’initiateur de 7 Jours à Clermont.

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