Le week-end dernier, plusieurs équipes composées d’agents des services de l’État et de leurs partenaires, DDT, Gendarmerie, Office Français de la Biodiversité, Office National des Forêts, ont effectué des contrôles de police de la nature dans la Chaîne des Puys. Après les déchets et dépôts sauvages en juin, les bivouacs et les feux en juillet, il s’agissait cette fois de contrôler les véhicules terrestres à moteur (VTM), comme ce fut déjà le cas au mois d’août. Plusieurs équipes inter-services, pour un total de quatorze agents, se sont ainsi répartis sur un secteur couvrant quatre communes (Saint-Genès-Champanelle, Aydat, St Saturnin et Chanonat).
Pas d’interpellation
Au cours de la matinée, un secteur sensible de la chaîne des puys a été ciblé. Un groupe de six motards a ainsi été aperçu sur le secteur sans qu’aucune interpellation n’ait lieu. Les motards, en effet, ont rapidement pris la fuite lorsqu’ils ont aperçu les équipes de police. La présence des équipes a tout au moins permis de les dissuader de poursuivre leur activité.
Une surveillance qui va se poursuivre
Il faut savoir qu’en vue d’assurer la protection des espaces naturels, la circulation des véhicules à moteur est interdite en dehors des voies classées dans le domaine public routier et des voies privées ouvertes à la circulation publique (article L362-1 du code de l’Environnement). Le non-respect de cette interdiction entraîne des dégradations importantes dans les milieux naturels, en contribuant notamment à accentuer le phénomène d’érosion et ravinement des sols particulièrement sensibles dans la Chaîne des Puys. Le passage répété d’engins motorisés est également un facteur de dérangement pour la faune et constitue des atteintes aux habitats et à la flore. D’autre part, ces pratiques peuvent gêner et poser des questions de sécurité pour les nombreux usagers de ces milieux naturels comme les agriculteurs, les forestiers, les randonneurs et les propriétaires de ces lieux. La surveillance des VTM se poursuivra régulièrement dans le cadre des tournées habituelles des agents assermentés.
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