Près de 800 curistes en moins en 2018. Et l’année précédente, un taux de satisfaction qui n’était pas au rendez-vous. C’est peu dire que les thermes de Royat viennent de traverser deux saisons compliquées. La fréquentation était même descendue sous la barre (symbolique) des 8.000 curistes… Heureusement, la spirale semble s’inverser. Pour preuve, Dominique Ferrandon, le directeur, se dit “plutôt content” des résultats de 2019. “Nous sommes à 1,13 % de fréquentation supplémentaire, quand la tendance nationale est en baisse de 3 %.” Une progression que l’on retrouve dans l’ensemble des onze stations auvergnates, qui représentent quelque 10 % du marché national.
+45% de nouveaux curistes
Autre motif de satisfaction : le nombre de nouveaux curistes a progressé de 45 % et les cures du soir en rhumatologie ont – semble-t-il – rencontré leur public. Elles s’adressent principalement aux actifs de la métropole clermontoise qui ne sont pas disponibles en matinée.
Ces résultats encourageants ne sont pas le fruit du hasard. Un gros travail a été mené en interne pour améliorer la qualité de service. De plus, un nécessaire “repositionnement” a été mené en termes de communication. “Avant, nous étions la station du cœur et des artères. Aujourd’hui, Royat est la station de l’eau et du gaz aux portes de Clermont-Ferrand et de la chaîne des puys…”
6 à 10 millions d’euros nécessaires
Pour conforter ce dynamisme, l’annexe “Aesclepios” va accueillir à partir du 4 novembre un SPA thermal ouvert toute l’année. Jusqu’à présent, il ne recevait les clients que pour des cures spécifiques… “Ce projet a vu le jour en accord avec Royatonic, qui ne propose pas de balnéothérapie” précise le directeur.
Mais le principal défi pour les thermes de Royat reste celui de la réhabilitation. Entre 6 et 10 millions d’euros sont nécessaires pour rénover cet établissement jugé “compliqué et vieillissant” par Dominique Ferrandon. Pour trouver des fonds, la mairie va donc confier sa gestion à un investisseur privé, dans le cadre d’une délégation de service public. L’appel d’offres a été lancé. Et la Ville de Royat (qui reste propriétaire des murs) a déjà reçu des candidats…
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