Arthur Loyd, réseau spécialisé en immobilier d’entreprise, vient de publier son traditionnel baromètre destiné à cerner les contours de « la France qui gagne » et de « celle qui souffre ». Dans un contexte où les villes et les collectivités locales se livrent bataille pour attirer les talents et tentent de se réinventer au sortir de la drôle de séquence Covid, Le baromètre de l’attractivité des métropoles françaises revêt toute son importance. Une vaste étude menée sur le thème des mobilités repose sur l’analyse de 75 critères statistiques, certains structurels sur le long terme, d’autres plus conjoncturels, prenant en compte l’impact de l’arrêt de l’économie provoqué par la pandémie. Dans la catégorie des agglomérations de 200 000 à 500 000 habitants, la métropole clermontoise ressort à la première place pour ses performances économiques, et sa qualité de vie, et à la 3eme place des métropoles ayant le mieux supporté la crise. Ces bons résultats viennent compléter ceux publiés il y a deux semaines par le magazine Challenges et le cabinet BDO Bipe dont l’étude établit le palmarès des 20 métropoles françaises les plus dynamiques et dans lequel Clermont figure sur la plus haute marche du podium sur la thématique Attractivité pour les familles.
Après le chaud, le froid
Si chacun peut se réjouir des bons résultats obtenus par la métropole Clermontoise, l’émission Capital : Argent public, nos villes sont-elles bien gérées ? vient brouiller un peu les pistes. Une enquête administrée avec décompte-public.fr fait ressortir Clermont tout en bas du tableau du classement des 30 plus grandes villes françaises. Divers critères sont pris en compte : charges salariales, impôts, dettes, investissements face aux recettes et à l’autofinancement. Si les opposants à l’équipe métropolitaine trouvent là matière à critiques, sans doute faut-il procéder à une analyse plus large, en tenant compte du passé et de l’obligation de mettre en œuvre une politique ambitieuse au sein d’une grande région où les places sont challengées.
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