Quand l’Auvergne existait encore, on l’appelait “Centre Régional des Professions Immobilières”. Après la fusion des régions, il est devenu “Centre des Professions Immobilières de Clermont Métropole Auvergne”, afin de coller davantage à la réalité géographique, administrative et économique du territoire.
Sa vocation, elle, est inchangée depuis un demi-siècle : il s’agit de fédérer au sein d’une même structure la grande famille de l’immobilier local. “Cela n’existe nulle part ailleurs” assure Sylvie Besson, cheville ouvrière de l’association, dans les locaux de la Maison de l’Habitat à Clermont-Ferrand.
Concrètement, le CPI regroupe la chambre des aménageurs fonciers, les constructeurs de maisons individuelles de LCA-FFB, la fédération des promoteurs immobiliers, les agents et experts de la FNAIM ainsi que les administrateurs de biens et syndics de l’UNIS. Cela représente quelque 200 entreprises locales. En revanche, les bailleurs sociaux ou les architectes, pour ne citer qu’eux, n’en font pas partie.
Depuis 50 ans
Le CPI n’est pas seulement un lieu d’échanges et de rencontres interprofessionnel. En parlant d’une même voix, ses adhérents espèrent gagner en visibilité et faciliter les contacts avec les pouvoirs publics. Non pas pour défendre leur pré carré. Plutôt pour travailler en bonne intelligence et pouvoir apporter leur expertise sur certains dossiers…
A écouter Nicolas Roux, le président du CPI, tout se passe “plutôt bien” actuellement avec les élus. Mais il aimerait encore davantage de proximité et de partenariat. “Nous voulons être acteurs du développement local” insiste ce promoteur installé à Beaumont. Le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal, qui dessinera le visage de la métropole sur les 10 à 15 prochaines années, est évidemment au centre des discussions. Avec, en filigrane, la question complexe de l’étalement urbain. ”On aimerait que certaines erreurs ne soient pas commises…”
Un événement en 2020
Le CPI a été créé en 1969. Pour fêter son cinquantième anniversaire, un “gros évènement” devrait être organisé au printemps 2020. De quelle nature ? Pour l’heure, rien n’est décidé… Une newsletter trimestrielle est également dans les tuyaux. Construire des ponts plutôt que des murs, telle est finalement l’ambition de cette structure qui préfère miser sur le collectif que sur le repli sur soi. Longtemps en sommeil, le CPI souhaite désormais devenir incontournable.
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