Le fondateur de l’appli Call Me se nomme Lionel Sol. Courtier en assurance clermontois, ce sémillant quarantenaire, s’est rendu compte que les applis et les plateformes de rencontres réservaient souvent de mauvaises surprises à leurs utilisateurs. Tarifs prohibitifs, faux profils, photos plus qu’avantageuses et conversations lourdingues sont légion et ont de quoi refroidir les plus courageux. Il s’est donc mis en tête de lancer une appli d’un nouveau genre, qui permet précisément de contourner tous les travers et épargner bien des désillusions à celles et ceux qui veulent en finir avec la solitude en utilisant les canaux numériques. Call Me, portée par une société créée avec un ami de lycée, a ouvert à l’automne avec la promesse de combattre le ras le bol du célibat et de contourner la difficulté de rencontrer son coup de cœur.
Du virtuel au réel
Le mode de fonctionnement de l’appli, résulte d’un idée qui trottait dans la tête de Lionel Sol depuis longtemps. Dans une vie passée, il avait participé à des soirées sur le thème de la rencontre, organisées dans un établissement de Montpellier. Ces soirées donnaient d’assez bons résultats puisque les hommes et les femmes qui y participaient étaient de facto « open » et s’y montraient forcément sous leur vrai jour. Call Me reprend ce principe durant des soirées, les Call Me Party, qui regroupent des gens inscrits au préalable pour une somme modique*. Lors de leur arrivée dans les lieux, ils scannent un QR code de manière à ouvrir leur profil dans le réseau numérique dédié à la soirée. Chacun peut ainsi identifier physiquement les personnes participantes présentes, pour ensuite envoyer un message et faire connaissance, s’il y a « coup de cœur partagé » bien entendu. L’appli s’adresse en priorité aux 30/50 ans qui sortent régulièrement, mais son dirigeant n’exclue pas de l’ouvrir à de tranches d’âge plus jeunes.
Call Me crée un éco système
Pour pouvoir organiser ses soirées, Call Me doit s’appuyer sur des partenariats avec des établissements motivés. La première a eu lieu à l’Indian Saloon, en novembre. D’autres lieux, comme le Cosmo ou la Pamojaa, ont suivi. La collaboration fonctionne en écosystème puisque l’appli génère une thématique de soirée et du trafic dans l’établissement. Elle est donc gagnante pour les responsables d’établissements qui peuvent être eux-mêmes demandeurs. Pour cela, ils ont le choix entre plusieurs formules qui vont de la mise à disposition de l’appli avec pack communication à une organisation plus conséquente incluant des animations, des goodies et autres supports de communication. Lionel Sol souhaite que son appli s’implante d’abord dans la métropole clermontoise, mais vise une implantation territoriale dans l’avenir.
*4,99 euros
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