Alors que le Salon de l’Agriculture s’est ouvert à Paris, les images tournées par l’association L214, au sein de l’abattoir Sobeval à Boulazac en Dordogne, ont fait le tour de France. On y voit de nombreux animaux présentant, de toute évidence, des signes de conscience après avoir été suspendus à la chaîne d’abattage, lors d’un abattage rituel.
Ce que dit la loi
En cas d’abattages casher ou halal, la plupart des veaux sont tués sans étourdissement préalable. Or dans ce cas, la loi exige que les animaux soient immobilisés jusqu’à ce qu’ils ne présentent plus aucun signe de conscience ou de sensibilité. Un contrôle systématique de cette perte de conscience doit être effectué avant de mettre fin à l’immobilisation, ce qui n’est pas le cas à l’abattoir Sobeval.
L’un des plus gros abattoirs de France
Appartenant à la société néerlandaise Van Drie, l’abattoir Sobeval est l’un des plus importants en France pour l’abattage des veaux. 3400 d’entre eux y sont tués chaque semaine, soit environ 90 par heure et tous les types d’abattage y sont pratiqués (standard ou rituel).Selon L214, à Boulazac, les violations de la loi sont multiples et concernent tout autant l’abattage rituel que l’abattage standard. A la lumière de cette nouvelle enquête, L214 entend maintenant sensibiliser la population. A Clermont, les bénévoles pour l’Auvergne organiseront ainsi une opération ce mercredi 26 février, sur la place de Jaude. A partir de 17h, ils diffuseront ainsi les images recueillies au sein de l’abattoir Sobeval. Des images qui sont aussi en ligne sur le site de l’association.
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