L’affaire est rapportée par l’association Stéphane Lamart, qui intente quotidiennement, sur le plan national, des actions judiciaires devant les tribunaux pour défendre les droits des animaux. Basée en région parisienne à Boissy-Saint-léger, elle a porté plainte et s’est constituée partie civile dans le cadre d’une affaire qui s’est déroulé à Clermont et qui vient d’être jugée devant Tribunal correctionnel. Selon l’association, un jour de septembre 2021, une femme de 37 ans, donne des coups de pied ainsi qu’une gifle à son «staffie» avant de le soulever, de le faire tourner en l’air, le projeter contre une rambarde, et pour finir de le traîner au sol. Des riverains témoins de la scène, contactent la police. La femme et son compagnon sont placés en garde à vue, sans toutefois être poursuivis. La prévenue doit également répondre d’insultes à agent de police lors de l’intervention.
2 mois de prison avec sursis
Avocat de l’association, Maître Grillon, a récemment plaidé devant le Tribunal correctionnel de Clermont en absence de la prévenue. Le Procureur avait requis une peine de 4 mois de prison avec sursis, à la confiscation du chien et à l’interdiction définitive de détenir un animal. Mais si le tribunal a suivi le procureur, il a cependant réduit la peine à deux mois avec 50 € de dommages et intérêts et 1.000 € à verser au titre des frais judiciaires à l’association Stéphane LAMART. L’animal qui manifestement montre des signes de maltraitance a été confié à l’APA, association de protection des animaux.
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