« Cette forêt fragile, qui tient lieu visuellement plus d’un terrain-vague jonché de plastique que de rangées d’arbres majestueux, c’est pour moi le monde des sons qu’on-entend-pas et que l’on a décidé de considérer comme insignifiants. » A travers son installation sonore et lumineuse « Forêt fragile », Jean-Marc Duchenne, va au delà du zapping, de l’hyper-communication et « des musiques réduites à l’état de bouilli. » Il s’intéresse à « la fragilité de ce qui fait sens dans le son. »Travail ambitieux et hyper-méthodique, l’installation s’appuie sur un dispositif constitué de 194 mini-enceintes amplifiées afin qu’émerge une « réalité virtuelle. » Le compositeur, reconnu notamment pour ses œuvres acousmatiques, s’estime particulièrement à l’aise dans l’exercice de l’installation, une situation qu’il juge comme « la plus adéquate pour composer. »
« Forêt fragile » du 3 au 18 novembre au Centre Camille-Claudel, 3 rue Maréchal Joffre à Clermont dans le cadre du Festival des Musiques Démesurées; une déambulation sonore aura lieu le dimanche 5 novembre de 10h à 12h.
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