Le groupe Michelin, leader dans le secteur de la mobilité, n’a pas tardé à se féliciter de l’annonce gouvernementale d’un plan de soutien de l’Etat à la filière automobile française. Il l’a souligné à travers un communiqué de presse tout en insistant sur le fait qu’avant même l’impact de la crise du Covid-19, la filière « devait faire face à une exigence de profonde transformation structurelle, liée à la transition environnementale et à la révolution numérique. »
Bref, selon le groupe Michelin, l’avenir de la filière est tout entier lié à sa capacité d’innovation face aux grands enjeux de demain : développement de véhicules à zéro émission de CO² via les filières électrique à batterie et hydrogène, conception de nouveaux matériaux innovants permettant l’allègement des véhicules, voire voiture connectée. Selon l’industriel, les mesures annoncées par le gouvernement s’inscrivent pleinement dans la stratégie du manufacturier : soutien à la demande de véhicules non polluants, soutien à l’offre avec des investissements dans les technologies stratégiques et des dispositifs d’aide à la recherche et au développement ou encore soutien à l’emploi.
En France, le groupe, très international, emploie aujourd’hui 20.000 salariés, répartis sur 16 sites, dont, bien-sûr, son berceau et siège clermontois. Florent Menegaux, le président du Groupe Michelin indique que « Michelin se transforme constamment et développe de nouvelles activités dans le pays, à l’image de ses projets en matière de mobilité hydrogène, de matériaux de haute technologie, ou de fabrication additive métal. »
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