Au-delà de sa carrière politique (c’est tout au moins ce qu’il affirme), Nicolas Sarkozy continue à susciter l’enthousiasme chez certains, l’hostilité chez les autres … Il incarnait une droite décomplexée et conquérante, n’ayant plus peur d’affirmer ses valeurs. Sarkozy, dynamique et audacieux, voulant imposer une image en contraste avec son prédécesseur à l’Elysée, Chirac, consensuel et peu actif au point qu’on le qualifiât de roi fainéant.
Sarkozy et le « karcher », prêt à engager des réformes et à mettre les points sur les i. Un capitaine sans peur, et pas toujours sans reproches, un leader doté d’une autorité naturelle qui mena les Républicains vers une victoire annoncée, renvoyant alors la socialiste Ségolène Royal à ses approximations. Les joutes électorales sont une chose, la pratique du pouvoir se révèle bien différente. Le petit Nicolas, à son tour, en fit l’amère expérience. Fort en verbe et en promesses, le sixième président de la Vème République, empêtré il est vrai dans une sévère crise financière, mit de l’eau dans son vin et gouverna au centre droit. Une sorte d’Emmanuel Macron avant l’heure…
Espoir déçu, espoir déchu. Le peu charismatique François Hollande, propulsé par les aventures peu reluisantes de Dominique Stauss Kahn, lui coupa l’herbe sous les pieds au terme de l’élection de 2017. Le triomphant Sarkozy courba l’échine et retrouva la vie civile. Il jura qu’on ne l’y reprendrait plus. Mais que vaut la parole en politique ?
Aujourd’hui, l’ancien chef d’état est « de retour aux affaires ». Celles dont il se passerait bien…. Sa condamnation récente à trois ans d’emprisonnement dont un an ferme pour corruption et trafic d’influence a évidemment charrié son lot de polémiques. Elle était démesurée et inique pour certains, constituait un juste retour des choses pour d’autres. On sait depuis que le parquet national financier va faire appel de la décision du tribunal de Paris. Dans quelques jours, l’ex président des Républicains retrouvera les juges dans le cadre d’un dossier lié à ses comptes de campagne lors de la présidentielle de 2012. Quoiqu’il en soit, même sans couronne, l’homme qui exacerbait les passions, et parfois les tensions, provoque, aujourd’hui encore, les réactions les plus enflammées et les plus virulentes.
En dépit des épisodes judiciaires, ils sont encore nombreux, dans son camp, à ne jurer que par lui et lui prédire un nouveau destin présidentiel. Pour eux, assurément, Nicolas Sarkozy reste « le meilleur d’entre nous ».
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Il faut croire que la scène politique repose sur pas grand chose. Elle démontre surtout que l'opposition est pauvre, que les coutumes reposent sur de vieilles traditions et que l'alternative n'existe pas.
Quel triste paysage pour la population qui n'a plus grand chose à espérer !...