La Russie est immanquable. Je conseille Saint-Pétersbourg bien davantage que Moscou. Cette dernière a peu d’âme. La Place Rouge est étonnamment petite et seule Saint Basile semble plus russe que son voisin le Kremlin.
Saint-Pétersbourg cette ville bâtie par un Italien, c’est de l’histoire. Quand Pierre en chassa les Suédois, un avenir monumental commença. Les canaux qui irriguent la ville, moi, je les aime gelés comme la Neva, cette grosse artère glacée par un hiver intraitable. Moi, Saint-Pétersbourg je l’aime en février.
Des gares majestueuses, un métro grandiose accompagnent quotidiennement les Russes dans leurs déambulations hivernales. Pour la banlieue, les stations sont en plein vent, on y gèle, on se croirait en Sibérie.
Evidemment, il y a le Marinski. Un endroit de grâce où il faut aller voir « La Flûte Enchantée » et écouter, ému, le fameux solo de la reine. En hiver, -29° en sortant du théâtre, sans tenir compte du vent drainé par les canaux, on se sent vraiment Saint-Pétersbourgeois…
On peut laisser Perspective Nevski, la place de l’Ermitage ou Saint Sauveur pour aller traîner en banlieue à l’urbanisme très « soviétique ». Les habitant ont un « hobby », s’amuser, vivre dans les immenses parcs de Pierre, Paul et autre Catherine. En luge, en ski ou en troïka dans ses jardins romantiques vous pourrez partager un instant les sentiments d’Anna Karenine.
un grand souvenir
Ce reportage photo est magnifique !
merci