La concurrence entre médias n’exclut pas la volonté commune de privilégier la diffusion d’une information responsable…en tous cas dans le domaine sportif. L’affaire n’était pourtant pas gagnée d’avance. A l’origine fut notre père à tous, Edmond Dehorter.
Auteur : Yves Meunier
On aura pu éventuellement jubiler devant la détresse des Rosbifs se faisant botter le train par les Springboks en finale de la World Rugby Cup. Mais gare à trop se gausser! Alors que le rugby français et ses intermittents du spectacle sont revenus à l’ordinaire du Top 14 et de la Coupe d’Europe, on aurait tort d’ignorer l’exemplarité du pragmatisme anglais.
En cette saison où les feuilles mortes commencent à se ramasser à la pelle, s’éteignent doucement les lumières de l’été. Le ciel s’assombrit et vient parfois doucher les ambitions devenues alors illusions. Avec ou sans dérèglement climatique, avec aussi et souvent, la cupidité des décideurs du sport.
En se lançant sur la grand mare ils savaient bien qu’ils ne navigueraient pas toujours en pères peinards. Faire du vin n’est pas un long fleuve tranquille. Depuis dix ans, les aventuriers de CRESUS n’ont pas manqué d’essuyer les morsures du gel, les assauts de la grêle, les brûlures de la canicule et la sécheresse. Mais les Arvernes et leurs copains de Bordeaux et d’ailleurs savent mettre la main à la pâte pour traverser les tempêtes…fluctuat nec mergitur !
Invitée incontournable des grandes tables, l’eau minérale de Saint-Géron, qui jaillit près de Brioude, prétend réduire la fatigue et accroître le métabolisme énergétique. A deux pas de là, les Trémoulière pourraient bien avoir branché les robinets de la ferme sur la source à l’étiquette ‘’bleu-blanc-rouge’’.
Le tricolore qui va si bien à la fille de la maison, sacrée numéro un du rugby mondial 2018.
L’info n’a pas encore fuité mais il est très probable que Julian Alaphilippe adore les épinards. Comme Obélix il serait tombé dans la marmite quand il était petit. On pense aussi que les footeux clermontois y ont largement goûté pendant l’intersaison et l’on est impatient de savoir si leur mise au ‘’vert’’ estivale aura été bénéfique à nos ‘’Jaune et Bleu’’.
Avant le départ du TOUR à Bruxelles et en attendant que Bardet ou Alaphilippe nous montrent qu’ils ont la frite, ce sont donc les demoiselles du ballon rond tricolore qui occupaient la une en battant des records.
Dans l’ombre d’un Bouclier de Brennus qu’on attendait à Clermont mais qui s’en est allé pour la vingtième fois à Toulouse, l’US Issoire a su ferrailler pour gagner son accession à la fédérale1, se positionner comme troisième club auvergnat derrière l’ASM et Aurillac, et remporter le titre de champion de Fédérale 2 ce dimanche 23 juin contre Rumilly.
L’USI a bataillé sur le pré mais aussi en coulisses afin d’assumer ses ambitions.
1er janvier 1980, terrain militaire d’Olivet près d’Orléans, prologue du Paris-Dakar. Voilà des heures qu’un camion frigo Mercedes immatriculé 63 est planté dans le sable. Des éclairs dans le regard, son pilote fulmine de voir défiler les autres concurrents. A la nuit tombante, un char AMX30 du 12ème régiment de cuirassiers sortira l’équipage du mauvais pas. Quarante ans plus tard, la mélancolie s’est posée sur les yeux de Georges Groine.
Pour faire simple, dans l’histoire originale, le docteur Faust en manque de grands projets invoque Lucifer qui lui envoie son avatar Méphistophélès afin de passer un marché : Faust vend son âme au diable et reçoit en échange un pouvoir qui lui permettra d’assouvir ses passions pendant 24 ans. Passé ce délai…direction l’enfer. Tope là, marché conclu !