Georges Groine, vient de quitter ce monde. Le nom de ce "personnage" auvergnat, reste à jamais associé à l'histoire des rallye-raids en particulier celle du Paris-Dakar de la grande époque africaine. Jojo a passé les dernières années de sa vie dans le noir, mais il avait en tête toute les couleurs des aventures vécues au volant de ses camions Mercedes, comme en témoigne l'entretien qu'il avait eu en 2019 avec Yves Meunier pour 7 Jours à Clermont. (article in extenso, non mis à jour).
Auteur : Yves Meunier
Soixante ans après que Gabin et Belmondo aient sublimé à l’écran le savoureux roman d’Antoine Blondin (1) le foot et le rugby apportent leurs lots de singeries. Chacun dans son domaine et sans attendre les frimas que le dérèglement climatique se fait un plaisir de déconnecter du calendrier des postes.
Et si l’on sortait des gazons, des parquets, des routes et des sentiers battus pour observer le sport sous un autre angle ? Loin des égos, du fric à tout prix, des affaires scabreuses qui font le quotidien des réseaux sociaux et d’une certaine presse de l’instantané. Allez, pour le plaisir des yeux, on les ouvre en grand ! Histoire de redécouvrir le sport à travers un autre prisme.
Dans la petite famille des grands entraîneurs, entendez par là ceux des sports du haut niveau, on relève plusieurs catégories. Il y a ceux qui portent le melon avec un égo surdimensionné ou ceux qui jouent avec l’hypocrisie des bons garçons policés. D’autres, moins nombreux, affichent envers et contre tous une authenticité bien ancrée dans le terroir. N’est-ce pas monsieur Urios ?
A un mois d’écart, les deux têtes de gondole du sport auvergnat ont repris du service, portées davantage par des interrogations que des certitudes. Les footeux ont pris la mesure de la tâche qui les attend pour confirmer leur statut pendant que les rugueux continuent de fourbir leurs armes dans l’espoir d’un futur plus convainquant que le passé récent.
A Clermont, lorsque l’été partira en pente douce et que les Damian, Sébastien, Arthur ou George referont l’actualité du ballon ovale dans les clameurs du Michelin, Pauline et ses potes entameront, plus discrètement, la nouvelle saison d’un autre rugby en jaune et bleu. Sans fric mais avec une passion soulevée par la force du destin.
Un œil à Clermont, l’autre à New-York et…encore un autre à Saint-Emilion, voilà un auvergnat qui n’est jamais resté les deux pieds dans le même sabot. Le rugby et le vin ne pouvant faire que bon ménage, Pierre Arnald a su saisir les opportunités de conjuguer des passions colorées de rose, de rouge et aussi de jaune et bleu.
Record d’affluence avec 12306 spectateurs en clôture d’une saison historique de Ligue 1 pour le Clermont Foot
Entre le foot en ébullition et la navigation en eau tiède du rugby, l’heure des bilans a sonné pour les deux têtes de gondole du sport auvergnat. D’un Clermont Foot en conquête et d’une ASM empêtrée de modestie, les impressions sont forcément contrastées. Admiration et consternation.
Il voulait remettre l’église au milieu du village, voilà qui est fait. Qu’on l’aime ou pas, Bernard Laporte, patron du rugby français, a tenu sa promesse avec la complicité de la bande à Fabien Galthier.