La rentrée peut aussi avoir du bon. Surtout pour ceux qui fréquentent assidûment les salles de cinéma. La preuve par quatre...
Auteur : Roger Herzhaft
Quel plaisir de vous retrouver,chers amis, après cet été brûlant où les salles de cinéma nous tendaient les bras (sic) pour nous offrir de la fraîcheur et des films.
Petit retour sur les dernières semaines dans les salles obscures et un trio de long-métrages séduisant.
Quelques bonnes surprises ces dernières semaines dans les salles obscures. Elles sont venues en particulier du cinéma israëlien, sans oublier un "Vent de la liberté" venu d'Allemagne et un André Téchiné en forme.
Décidément les années passent et se ressemblent. Après un excellent début cinéphilique avec Eastwood, Farrelly et Zemeckis, ce mois de mars ne nous aura donné, au mieux, que des films dont le scénario est travaillé mais où le réalisateur n'affiche pas une originalité qui devrait faire le bonheur du spectateur mordu de vrai cinoche.
En ce beau mois de février, nous avons eu la possibilité de voir des films, malgré le temps estival qui éloigne le public du cinéma en salles, des samedis teintés en jaune et des offres des chaines multiples qui diffusent à haute dose des quantités de bobines, susceptibles d'enchaîner le spectateur un peu ramolli par notre été auvergnat très en avance sur le calendrier.
Comme au début de l'année 2018, ce mois de janvier a été riche en bonnes toiles, aussi me permettrais-je de mentionner celles qui valaient le déplacement, sans en parler abondamment car l'espace n'est pas élastique. Cependant vous ne serez pas privés de mes commentaires sur les films importants qui ont jalonné ce début d'année.
"Leto" du cinéaste russe Kirill Serebrennikov a éclairé la fin de l'année sur les grands écrans. On ne peut en dire autant d'une "Affaire de famille", film pourtant primé à Cannes.
Les frères Coen sont réduits à la télévision, Woody Allen ne trouve pas de distributeur et En Liberté! nous est infligé... Les cinéphiles vont-ils être obligés d'enfiler un gilet jaune.? Heureusement, il reste un film de Drew Goddard pour détendre l'atmosphère à l'approche de Noël.
En ce mois d’octobre, avec l'été indien, le « Feel good » était de rigueur. Au cinéma, toutefois, il en allait autrement...